L’augmentation des taux d’intérêt : Tenir, plier, partir ou courir ? Alors que le pic de l’été est passé et que la rentrée des classes approche, les familles retrouvent enfin leurs habitudes. Les chefs de famille peuvent enfin réfléchir à leurs prochains grands mouvements. Beaucoup se demandent s’il est préférable d’acheter maintenant sur un marché où les prix sont plus élevés et les taux d’intérêt plus bas ou d’attendre pour acheter sur un marché futur où les prix sont légèrement plus bas mais les taux d’intérêt légèrement plus élevés. Cela ressemble à un lavage. Est-ce que c’est pomme de terre-pomme de terre… ou y a-t-il une différence ?
Selon le récent rapport de PwC « Emerging Trends in Real Estate in 2018 », les appartements sont sur le point de réussir cette année. Les maisons unifamiliales devraient également connaître une croissance modeste. À Montréal, les projets de condos et de complexes locatifs polyvalents connaissent un succès certain et devraient dominer le marché au cours de l’année à venir. Il n’est donc pas surprenant que le marché des personnes âgées soit à surveiller. Plus de la moitié des personnes interrogées dans le cadre de l’enquête de PWC ont recommandé d’investir dans le sous-secteur des « logements réservés aux personnes âgées ».
Avec le réchauffement de l’économie, la Banque du Canada va augmenter les taux d’intérêt pour freiner l’inflation. Cela rendra l’emprunt plus coûteux et signifiera que moins de personnes pourront emprunter. Les prix des logements vont baisser parce qu’il y a moins d’acheteurs en général.
Ce scénario pourrait se dérouler de deux manières différentes :
Beaucoup de gens parlent d’acheter des maisons plus petites afin de pouvoir continuer à exercer d’autres activités lorsque les prix augmenteront. Une maison plus petite mais un style de vie plus grand !
Je pense personnellement que ce que nous avons vu ces dernières années est quelque chose que nous ne reverrons pas de sitôt. En profiter est clairement une bonne option !
Même si vous faites tous les calculs à 5, 6 ou même 10 % et que vous tenez compte de la baisse des prix de l’immobilier, le fait est que vous devriez profiter de ce que vous avez maintenant, car les chances de revoir de tels taux au cours de votre vie sont minces, voire nulles.
Au total, Montréal reste la troisième ville du Canada en termes de perspectives d’investissement, après Vancouver et Toronto.
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